Archives de catégorie : 104 rue de Mirande

Premier lieu d’exposition de l’association

sandra foltz & laurent sfar // LES BOUSILLÉS

9 décembre 2000  28 janvier 2001

Le terme bousillés fait écho aux objets en verre réalisés par les ouvriers de Sars-Poteries (département du Nord-pas-de-calais) à l’époque industrielle (1802 – 1937). Ces réalisations étaient effectuées durant les heures de pause à l’aide des excédents de verre (les bousillés) de la production industrielle. Ces pièces donnèrent lieu à des réalisations très décoratives mais également revendicatives, témoin des différents moments et des conditions de travail de la vie ouvrière. Principalement dédiés à un usage personnel, ces objets furent occasionnellement vendus afin d’aider un ouvrier malade, instaurant ainsi un marché parallèle.

ANGIOME – thierry brunet

16 SEPTEMBRE – 8 OCTOBRE 2000

La ville, dans son ensemble, est organisée de manière cohérente, du point de vue de l’agencement de ses réseaux de circulation, qu’ils soient routiers, fluviaux, électriques, lumineux ou de canalisation d’eau. Cette organisation structurelle permet une certaine fluidité énergétique de mouvement, qui s’harmonise dans son ensemble, tel un organe vivant. Ce cœur artificiel respire et crée un équilibre urbain. L’être humain est un ensemble d’équilibre cellulaire, où s’exprime des déplacements et des déviations qui repoussent les limites de l’évolution. Éprouver sa propre matière afin de conscientiser sa réelle existence. Chaque appartement est une cellule qui s’agglomère aux autres. Cellule vivante et viabilité où s’épanouit l’être humain. De part son emploi, l’appartement/galerie Interface perturbe l’équilibre de la ville. Par son ouverture au public du 16 septembre au 15 octobre 2000, cette perturbation est en voie de guérison.

JFG // Jean-François Courtilat & Jean-François Guillon

28 mai  14 juillet 2000

La galerie-appartement interface poursuit l’échange engagé cet hiver avec la galerie ipso-facto de Nantes et donne carte blanche à ses deux instigateurs, Jean-François Courtilat et Jean-François Guillon. Ces derniers ont décidé de montrer leur travail personnel dans l’espace restitué d’un appartement (l’entrée, le salon, la salle de bain, la chambre) et invitent un autre artiste à leurs côtés : JFG.

TILT – philippe cazal

24 AVRIL – 22 MAI 1999

Une paire de babouches bleu (ou jaune, ou blanche, ou rouge) sur le parquet d’un salon bourgeois. Une intrusion ? Une présence ? Un abandon ? Une absence ? C’est toute l’ambigüité de ces photos que nous propose Philippe Cazal. Historiquement la représentation de la figure est proscrite dans la religion musulmane. Traditionnellement, l’art islamique s’inscrit sur les livres et sur l’architecture des bâtiments royaux, religieux, publics ou privés. L’écriture calligraphique sobre ou baroque et le motif décoratif géométrique, souvent répétitif, requiert une importance évidente dans l’architecture arabe. Les hommes, en entrant dans la mosquée, se déchaussent et laissent leurs babouches dans l’entrée.