MAXIME TOURATIER // PHOS GRAPHIN

21 mars  19 avril 1997

Phos Graphin signifie littéralement “écriture de lumière”. C’est sur une nouvelle approche de l’image à travers une réflexion guidée par cette origine étymologique que se centre le travail de Maxime Touratier. Elle porte à la fois sur un questionnement du langage et du médium photographique, qui se fonde sur une idée simple : la lumière est la matière et en tant que matière peut-être modulée, contrainte, sculptée. Il en résulte que la photographie comme moyen pour capter la lumière et la traduire en image., doit alors échapper et dépasser les normes et les cadres stéréotypés imposés par son utilisation commerciale, aussi bien dans sa forme que par son fond.

VINCENT MARZIALI // SOUS LES PAVÉS LA PLAGE

14 décembre 1996   26 janvier 1997

La série des “Pubis” par son aspect formel décline le sexe féminin, l’utilisation des cheveux en renforce d’ailleurs l’évocation. Pourtant, ces cheveux ne disent pas à quel sexe ils appartiennent ; ramassés ça et là dans les salons de coiffure ils revendiquent l’anonymat. L’idée de sexe en tant qu’interdit peut-être matérialisé la couche protectrice de plastique, ou inversement : le sexe est aujourd’hui un sujet tellement banalisé qu’il en devient impalpable, voire improbable. A chaque question, un trouble surgit pour détourner le sens apparent c’est à dire primaire de l’œuvre vers un sens contradictoire.

625 LIGNES – LUC ADAMI – MARTINE LOCATELLI – OLIVIER DURUPT – SOPHIE PETITJEAN // télémonde, la chaine domestique

25-26 octobre 1996

Certains regardent la télévision dans leur salon, d’autres dans leur cuisine ou dans leur chambre. Tous les ingrédients d’une chaine de télévision faite par différents artistes réunis pour un même projet. Tous les deux mois, TéléMonde diffuse un programme unique dans un lieu unique !

Et pour leur première diffusion, 625 lignes a choisi le 104 rue de Mirande.

Lorsque vous franchissez la porte de l’appartement, vous avez l’impression d’entrer dans l’univers d’une soirée-happening. Là, tout se passe dans le petit écran. Vous pouvez consulter le programme (dont la couverture ne va pas sans rappeler celle d’un magasine à la formule rodée) et vous installer confortablement. Cependant, pas de 20h grandiloquent, rien d’explosif, seule la mire-paysage d’Anne Wilhelm nous accueille. Puis, la soirée est ponctuée de divertissements, de séries et de documents où sans cesse l’imaginaire parodie la réalité télévisuelle. Des animateurs très spéciaux dressent une critique grinçante du monde impitoyable du showbusiness : une speakerine au sourire gracieux et à la convivialité excessives, un poète-magicien des mots très minimal, des héros de série dignes des sitcoms les plus populaires. Bref, le fond et la forme sont en accord pour une caricature humoristique. Au delà de cette vision haute en couleur, une volonté de participer à la création est constante dans ce projet-happening. Les travaux de Gilles Picouet en témoignent en offrant un point de vue sur la vidéo contemporaine. Par la diffusion de Télémonde, l’association “625 lignes” se fait promoteur de la vidéo et réalise ainsi ses objectifs. C’est peut-être pour cette raison que le numéro zéro de Télémonde participe à la volonté d’interface de donner une impulsion à la création grâce à une programmation singulière.

Céline Martin

Jean Dupuy // Les bonnes à tout faire avec Madame La Marquise

28  30 octobre 1996

Avec Jean Dupuy, l’art part d’un rien. Il le décomplexe et le rend tangible par des interventions éphémères où le quotidien devient poétique et collectif. Hot-dog, pissaladières, madeleines, soupe à l’oignons, soupe de légumes et tartes aux pommes : trois jours de workshop autour de l’art culinaire avec la participation active d’étudiants de l’école nationale des Beaux-Arts de Dijon.

MARC-CAMILLE CHAMOWICZ // AU QUOTIDIEN DES CHOSES

21 septembre  19 octobre 1996

Depuis le début des années 70, le travail de Marc Camille Chaimowicz est préoccupé par la question de l’identité. Délaissant le recours direct au corps par lequel elle est un moment passé, l’œuvre se partage entre la recréation de lieux de vie hypothétiques, sans cesse remodelés, et l’émergence des artefacts qui les hantent, objets quotidiens affectifs et prosaiques, éléments décoratifs ou architectoniques, dans lequel le tableau semble assurer un statut hybride et transitoire.

COLLECTIF // 50 PIECES FACILES

juillet  août 1996

Stéphane Bidalot, Yan Pei Ming, Joël Merlange, Laurent Thirion, Olivier Nerry, Jean Dupuy, Joseph Spinelli, Vincent Marziali, Lilian Bourgeat, Frédéric Buisson, Benoît Mouxaux, Pierre-Yves Magerand, …

Réunir seize artistes et leur imposer un format à ne pas dépasser, c’est créer une effervescence par la diversité et le nombre pour que l’œuvre redevienne critique, et au-delà de problématique d’environnement, soit critiquée.

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