Archives de catégorie : 2006

expositions de l’année 2006

2 pièces cuisine // proposition d’arnaud fourrier et étienne bernard

18 novembre 2006  icon-arrow-circle-right 13 janvier 2007

Le graphisme est un art sériel, médiatique et public dont le domaine d’intervention transgresse les frontières des sphères publiques et privées jusque dans l’intimité de l’appartement. S’il est, de nos jours, intégré que l’objet mobilier peut procéder de la création – jusqu’à avoir intégré le vocabulaire populaire : on dit aujourd’hui d’un meuble qu’il est « design » -, la prise en compte de l’élément imprimé vernaculaire comme fruit d’une réflexion et d’une démarche créatrice reste marginale.

séjour // christelle familiari

16 septembre  icon-arrow-circle-right  28 octobre 2006

En résidence à Interface durant le mois d’août, Christelle Familiari achève son séjour par une exposition faisant référence à la chute, à la dislocation, au démembrement, à l’abandon. Tout en choisissant ce lien, l’artiste présente des objets pouvant figurer dans un appartement. Qu’elle soit de fil de fer ou d’étain, la maille est un élément important dans le travail de Christelle Familiari.Présenté pour la première fois, le tissu en maille en porcelaine (2006) produit par le Craft (Centre de Recherche des Arts du feu et de la Terre) en est l’illustration.

peinture & vidéo #1 // CHRISTOPHE LANGENBACH ET ARNAUD SABARD

18 MARS  icon-arrow-circle-right  22 AVRIL 2006

« Les vidéos Déambulations constituent un pendant en mouvement au travail photographique de Christophe Langenbach. D’emblée, la construction de l’image autour de la ligne horizontale révèle la parenté formelle de ses travaux. L’horizon comme signature. Alors que Déambulation n°1 est une errance onirique à la recherche de lignes élémentaires en mouvement, la seconde Déambulation se distingue par sa propension à cerner un réel déréalisé.

CROIX OBLIQUE, LIGNE VERTICALE // stéfanie morel

20 JANVIER  icon-arrow-circle-right 25 FÉVRIER 2006

« Miss m/ magenta/ Stéphanie Morel se plonge résolument dans la culture de son temps, avec une prédilection pour les cultures urbaines (musique, danse…) dont elle saisit à bras le corps les diverses pratiques, manifestations et icônes. » 1

Pour l’occasion, celle-ci a choisi d’investir l’appartement dans sa singularité, mais à une condition : « Refaire la décoration ». Vous voici donc chez Stéfanie Morel, artiste lyonnaise née en 1972. Dans ce nouvel espace, il n’est plus question de contemplation mais de sensations, de perceptions. Exprimant un vif intérêt et un réel engagement pour la culture urbaine, l’artiste utilise les codes et moyens d’expression urbains tout en cherchant à les métisser aux codes artistiques. Toutefois, il s’agit plus d’une juxtaposition perpétuelle que d’une assimilation. C’est ainsi que Paris Hilton se trouve représenté pieusement comme une réplique iconique contemporaine.

  1. extrait du texte d’Anne Griffon  (back)