Archives de catégorie : 2013

expositions de l’année 2013

jérémy laffon // Collapse(s) (et autres systèmes déceptifs)

21 SEPTEMBRE  icon-arrow-circle-right 26 OCTOBRE 2013

Fondée sur des protocoles et des processus se développant selon des temporalités étirées ou fulgurantes, sur la répétition obstinée des actes et des procédures, la dimension performative du travail de Jérémy Laffon est manifeste. Récurrent dans son œuvre, le ping pong semblerait même offrir un paradigme à son commentateur.

hannah dougherty // that’s how strong my love is

8 JUIN  icon-arrow-circle-right  20 JUILLET 2013

Ce qui caractérise le travail d’Hannah Dougherty, c’est une sorte de taxonomie surréaliste si colorée et effrayante, capable de nous catapulter dans d’autres sphères. C’est comme si l’on regardait la vérité à travers un miroir déformant, on est dans l’étonnement ce qui ne nous empêchera pas de prendre du recul.

Voici donc le monde que nous peuplons avec notre culture, sur lequel nos corps laissent des empreintes. Ce monde nous le décryptons et l’imaginons grâce à nos codes sémantiques et iconographiques.

simone rueß // Appartement

6 avril  icon-arrow-circle-right 18 mai 2013 

L’idée selon laquelle l’intérieur de nos habitations serait un élément révélateur de notre personnalité est largement plébiscitée. Les éléments de décorations qui le composent, la couleur des murs, la présence ou l’absence de livres sur les étagères, font alors figures d’indices. Simone Rueß aurait plutôt tendance à penser que c’est notre manière d’habiter cette surface qui est source d’informations. Simone Rueß aime à penser l’espace, qu’il soit concret ou abstrait, comme un univers sensible, créateur de sens. Cette manière de concevoir notre environnement spatial est proche de celle prônée par l’architecte Yona Friedman qui envisageait toutes ses créations comme des formes mouvantes, ne pouvant être complètes sans une présence humaine.

frédéric houvert // mise en demeure

9 février  icon-arrow-circle-right  23 mars 2013

Si, chez Frédéric Houvert, les médiums varient (peinture, sculpture, photographie et dessin), l’ornement, lui, reste l’élément central de sa pratique artistique. Les motifs, toujours d’origine végétale, nous rappellent la relation intrinsèque des arts décoratifs et des Beaux-Arts au cours de l’Histoire. Synonymes d’ordre et de perfection de l’Antiquité à la Renaissance, révélateur de la maitrise des matériaux et de la technique de l’artiste, les ornements se plient à une organisation rigide. Si, dans les peintures de l’artiste la puissance esthétisante des motifs est bien présente, la rigueur de la composition, quant à elle, a laissé place à un agencement complexe.

marine caloï, lola drubigny, fanny durand, lisa perrin, joy prundent // Portraits

10  icon-arrow-circle-o-right 26 JANVIER 2013

vernissage jeudi 10 janvier à partir de 18h

Le sujet à mes étudiants fut libellé exactement de la manière suivante, en octobre 2012 : « Pensez à un contexte avec un ou plusieurs personnages, trouvez ou fabriquez à votre façon ce contexte et réalisez un portrait ». Durée pour élaborer un travail : 6 semaines. » Les raisons de ce sujet dans un enseignement consacré au portrait ? Il y a d’abord l’idée d’une fonction sociale de l’art, que le portrait révèle. Et ceci est encore le cas aujourd’hui malgré toute l’histoire de l’art des XIXe et XXe siècles. Elle avait dévalué le genre, souvent pour des raisons idéologiques : le portrait aurait été accaparé par les dominants.