14 décembre 1996 26 janvier 1997
La série des “Pubis” par son aspect formel décline le sexe féminin, l’utilisation des cheveux en renforce d’ailleurs l’évocation. Pourtant, ces cheveux ne disent pas à quel sexe ils appartiennent ; ramassés ça et là dans les salons de coiffure ils revendiquent l’anonymat. L’idée de sexe en tant qu’interdit peut-être matérialisé la couche protectrice de plastique, ou inversement : le sexe est aujourd’hui un sujet tellement banalisé qu’il en devient impalpable, voire improbable. A chaque question, un trouble surgit pour détourner le sens apparent c’est à dire primaire de l’œuvre vers un sens contradictoire.