Archives de catégorie : 2004

expositions de l’année 2004

à vendre ! // Carole Brand, Daniel Chust Peters, Christelle Familiari, Miguel Rothschild, Emmanuel Régent, François Paire, Miguel Angel Molina, Laurent Moriceau & Jessica Vaturi.

20 NOVEMBRE 2004    8 JANVIER 2005

UNE PROPOSITION DE MARIBEL NADAL

À Vendre ! est une exposition qui présente l’appartement de l’association Interface comme un espace à vendre. Il s’agit de montrer des œuvres d’art contemporain dans un appartement supposé en vente, en attente de vie, venant d’être habité. Dans cet appartement, espace d’exposition depuis 2002, des oeuvres sont discrètement exposées et intégrées au lieu. On découvre ainsi des interventions in situ et des œuvres de très petits formats accentuant l’idée d’un espace presque vide.

FLUID PATH // china blue

18 SEPTEMBRE  icon-arrow-circle-right  30 OCTOBRE 2004

L’oeuvre est créée en fonction de l’espace et des personnes qui l’utilisent, et de son impact sur leur existence. Pour son installation, China Blue utilisera un matériel varié, composé entre autres de photographies, de microprocesseurs et de son. Elle accorde une grande importance au son, celui-ci étant de l’énergie rendue perceptible. En s’appuyant sur cette définition, elle illustre le concept feng shui de l’énergie et de son application à l’espace. China Blue propose d’installer des arbres dans la pièce principale munis de haut-parleurs diffusant le mantra : « Soyez le changement que vous souhaitez voir dans le monde » de M. Gandhi.

swiss touch //MARTINO D’ESPOSITO, VINCENT KOLHER, KÖRNER UNION, DAMIEN REGAMEY & GILLES ET VINCENT TURIN

5 JUIN   icon-arrow-circle-right 31 JUILLET 2004

L’idée de Swiss Touch est née après la visite de l’exposition L’École cantonale d’art de Lausanne au Centre culturel suisse de Paris en 2002. Puis une rencontre avec Pierre Keller, directeur de l’école, a permis de rentrer en contact avec les artistes présentés à Dijon : Martino d’Esposito, Vincent Kohler, le collectif Körner Union (Sami Benhadj, Tarik Hayward et Guy Meldem), Damien Regamey, Gilles & Vincent Turin.

raphaël boccanfuso // note d’auteur

13 mars   30 avril 2004

le plaisir dans l’interdit

C’est au travers d’une attitude que l’œuvre plurielle de Raphaël Boccanfuso trouve sa problématique d’ensemble, une attitude amusée et provocante qui met au défi toutes sortes de schémas référentiels. Son travail n’est pas d’ordre biologique, sa méthode relève pourtant d’un mode de processus viral. S’insinuant dans les failles de codes exigus, elle se plaît à forcer les limites toujours trop marquées de systèmes de pensées étriqués. Si sa production peut être dérangeante, il faudrait l’assimiler à une rageante démangeaison plutôt qu’à une fatale pathologie. Car l’artiste n’a d’autre prétention ou revendication que celle d’affirmer sa liberté de création. Un slogan anarchiste clame qu’il faut mordre la main qui vous nourrit, pour sa part Raphaël Boccanfuso sait aussi remercier à outrance, il dit ainsi son indépendance avec une joyeuse dérision.

Guillaume Mansart

les attitudes à la ferme // didier trenet

28 janvier  icon-arrow-circle-right  28 février 2004

«  Je donnerais mille vie pour sauver un seul poireau  » 1

La pratique du dessin chez Didier Trenet est incontestablement liée à une rigueur d’exécution. Se référant à des modèles classiques, elle évolue dans une esthétique XVIIIème qui la classe à la suite d’une longue tradition académique (ses œuvres aiment convoquer Fragonard, Hubert Robert ou Watteau).

  1. Citation tirée d’une œuvre de l’artiste, la faute d’orthographe faisant partie de la pièce, Didier Trenet a évidemment souhaité qu’elle reste intacte pour ce titre.  (back)

L’art à 20 balles // Patrice Ferrari & Esox Lucius

6 DÉCEMBRE 2003  icon-arrow-circle-right  17 JANVIER 2004

Tout a commencé par ce courrier de Patrice Ferrari auquel était joint un billet de vingt francs, envoyé spontanément à des artistes de la scène contemporaine. Pour reprendre les termes de François Bazzoli1, « il se trouvera toujours un artiste un peu poète, un plasticien plus impécunieux que nous, un tenant convaincu de l’art pour l’art, un pur et dur de dur pour nous prêter une oreille attentive. Une lettre circulaire, quelques adresses choisies avec discernement, quelques timbres au taux légal d’affranchissement, une idée on ne peut plus “art contemporain” (qu’en est-il de la valeur de l’art s’il n’a pas de valeur, surtout vu depuis les étables du Brionnais le plus profond ? par exemple), et le tour est joué. »