Depuis une vingtaine d’années, Niek Van de Steeg travaille à partir de sujets aussi variés que l’abandon des usines Renault sur L’île Seguin en 1989, la réalisation du Marché Commun de l’Europe des Douze en 1992, un Pigeonnier dans un parc public à Jinan en Chine en 2004, une agence de publicité, Le Dojo, à Nice en 2006, ou un Centre d’Art dans un immeuble Écran à Saint Fons en 2007.
L’exposition faudra qu’on en discute demain matin organisée par Troisième-Etage à Interface, propose une sélection d’artistes vivant et travaillant à Bruxelles, qui s’inscrivent dans une praxis de l’art en rupture avec la représentation artistique. Dépassement du cadre de la représentation, détournement des supports, utilisation de l’affiche, de la performance ; c’est au nom d’une esthétique opérante, en lien avec la vie et la société, que les artistes présents à l’exposition agissent. Esthétique opérante qui repense la place de l’art dans la société, son usage et son rôle, et invite le spectateur à prendre part à la création. L’art est pour ces artistes le principe fondateur d’une communauté de vie basée sur l’échange, le partage, l’écoute et le dialogue, comme le rappelle le titre de l’exposition.
C’est la première fois que nous invitons des artistes encore étudiants. Cette exposition est une initiative portée par l’école nationale supérieure d’art de Dijon et Interface. Pour cet évènement un peu spécial, nous avons souhaité travailler avec un enseignant de l’école. Aussi, en concertation avec Lydie Jean-Dit-Pannel, vidéaste, nous invitons :
Sophie Pouderoux • Antoine Renard • Julien Munschi
Le projet porte sur la question de l’acte quotidien considéré comme une performance.
En déplaçant le regard porté sur l’acte ou sur l’objet, en changeant le point de vue (culturel, utilitaire, prosaïque,…), il devient alors possible de construire une relation nouvelle aux choses et de modifier nos comportements en faisant de ceux-ci (choses et comportements) les signes d’une expression artistique dans ce qu’elle pourrait avoir de plus anodin ou imperceptible. Prendre conscience que les variations infimes sur lesquelles repose notre perception peuvent nous plonger d’un univers à un autre sans que l’on y prenne garde.
Vidéos de Jackass, records du monde de plus en plus extrêmes, exploits physiques et sportifs décuplés, aujourd’hui la performance se multiplie, elle est partout et toujours plus spectaculaire. Vincent Carlier, jeune artiste dijonnais, est parti de cette observation pour détourner et repenser la performance. En effaçant l’acte au profit d’indices ou d’objets identifiés comme preuve, son travail échappe à la logique de spectacles.
icon-arrow-circle-right 15 septembre – 27 octobre 2007
À la manière d’un physicien ou d’un mathématicien, Vincent Mauger observe, analyse, modélise et investit l’espace réel d’après la représentation qu’il s’en fait. Il pousse l’envahissement du paysage mental aux limites du lieu, bouleversant ses proportions et ses usages.
À l’occasion de nos cinq ans d’activités au 12, rue Chancelier de l’Hôspital, nous avons choisi de donner carte blanche à une structure semblable à la notre. Aussi nous invitons le collectif d’artistes de La Station à Nice. Ils nous proposent une exposition intitulée IRL.
18 novembre 2006 icon-arrow-circle-right 13 janvier 2007
Le graphisme est un art sériel, médiatique et public dont le domaine d’intervention transgresse les frontières des sphères publiques et privées jusque dans l’intimité de l’appartement. S’il est, de nos jours, intégré que l’objet mobilier peut procéder de la création – jusqu’à avoir intégré le vocabulaire populaire : on dit aujourd’hui d’un meuble qu’il est « design » -, la prise en compte de l’élément imprimé vernaculaire comme fruit d’une réflexion et d’une démarche créatrice reste marginale.
art contemporain – Dijon – 12 rue Chancelier de l'hospital ouvert du mercredi au samedi de 14h à 18h – entrée gratuite