Une correspondance est née en 2012 avec un moment clé le 14 septembre 2013 lorsque je reçois par mail un long message de DB transmettant son projet pour la page centrale du journal horsd’oeuvre n°32.
Cette page blanche, que l’on offre comme support aux artistes invités, a toujours été pensée pour Interface comme une extension à son activité de programmation d’expositions. Là où les propositions se cantonnent parfois à son simple format (59,4 x 42 cm, ce qui n’est déjà pas si mal !), DB a laissé le champ ouvert à 4 possibilités, complexités d’impression de sa création. Les mots employés par celui-ci étaient déjà au-delà du format, au-delà du journal et son travail de mise en espace présent malgré ce support en 2D. La générosité et la liberté de produire l’une ou l’autre de ses 4 propositions étaient là, à l’étude et totalement dans un rapport d’échange entre lui et moi.
L’art contemporain est perçu comme peu accessible sinon comme une pratique élitiste. Aussi, nous avons constaté que le jeune public avait peu accès aux pratiques contemporaines.
Dans l’appartement/galerie Interface, nous avons à cœur d’accueillir chaque personne comme si elle venait nous rendre visite et souhaitons ainsi démystifier la rencontre avec l’œuvre. Celle-ci doit être spontanée et décomplexée. Nous partons du principe et sommes convaincus que l’art contemporain est accessible à tous, aux plus petits comme aux plus grands.
exposition de Lise Duclaux
mardi 22 avril 2014 – matinée – vacances de pâques
mercredi 23 avril 2014 – vacances de pâques
exposition de Simon Feydieu
mardi 8 juillet 2014 – vacances estivales
vendredi 11 juillet 2014 – vacances estivales
exposition de Benedetto Bufalino
mardi 28 octobre 2014 – vacances de la Toussaint
mercredi 29 octobre 2014 – vacances de la Toussaint
Ces ateliers sont réalisés en partenariat avec le centre de loisirs Tivoli.
Durant l’exposition Appartement de Simone Ruess De drôle de carreaux : 15 juillet 2013 La trace de mes pas : 16 juillet 2013 Mon dessin animé : 17 avril 2013 Durant l’exposition That’s how strong my love is d’Hannah Dougherty Illustration avec Wolf Elbruch : 16 juillet 2013(atelier réalisé en partenariat avec la maison Rhénanie-Palatinat) Post> atelier carte postale : 17 juillet 2013 Quel drôle d’oiseau : 19 avril 2013
Le sujet à mes étudiants fut libellé exactement de la manière suivante, en octobre 2012 : « Pensez à un contexte avec un ou plusieurs personnages, trouvez ou fabriquez à votre façon ce contexte et réalisez un portrait ». Durée pour élaborer un travail : 6 semaines. » Les raisons de ce sujet dans un enseignement consacré au portrait ? Il y a d’abord l’idée d’une fonction sociale de l’art, que le portrait révèle. Et ceci est encore le cas aujourd’hui malgré toute l’histoire de l’art des XIXe et XXe siècles. Elle avait dévalué le genre, souvent pour des raisons idéologiques : le portrait aurait été accaparé par les dominants.
exposition Surfaces Limites Grâce à l’utilisation d’objets scientifiques oubliés et une grande connaissance de la physique,Pierre-Laurent Cassière invite le spectateur à solliciter d’autres sens que celui de la vue. Passionnéde son, l’artiste propose une expérience sonore et physique basée sur l’utilisation des infra-bass.
exposition L’infini mis à la portée des caniches Ce stage s’intéresse à l’identité d’une nation et à ses codes. Durant les trois ateliers nous proposonsaux enfants de détourner ou d’imaginer de nouveaux codes et symboles (drapeau, cartographiedu pays, le langage…
Chaque matinée s’articule autour de trois activités et débute par une promenade. Elles ont toutes pour point de départ; l’observation du paysage urbain. Aussi, les enfants ont abordé les notions d’habitat, d’abris, de refuge, de propriété, d’espace intime et d’espace public, d’architecture et d’urbanisation… Chaque matinée se commence par la découverte de quelques œuvres de l’exposition nebenan de Katrin Ströbel. Nousobservons les témoignages photographiques et graphiques des “flâneries” de l’artiste, les enfants se livrent à l’interprétationdes éléments qu’ils observent et nous faisons des liens entre la pratique de Katrin Ströbel et les ateliers quivont suivre.Les oeuvres de l’artiste Katrin Ströbel sont pour la plupart issues de ses “flâneries” et promenades. Comme denombreuses personnes, pour découvrir une ville, Katrin aime se perdre et sortir des parcours touristiques. Aussi chaquematinée commencera par une promenade dans Dijon. A chaque trajet les enfants sont amenés à regarder la ville sousdifférents angles (regard d’ensemble puis soucis du détail). Les éléments recueillis lors de ces promenades matinalesservent d’outils et constituent le point de départ des ateliers.
lundi 12 juillet > le coup du hasard ? Les activités de cette matinée prennent pour point de départ l’idée de l’expérimentation de la matière. L’un des sculptures étant en terre, nous travaillons avec l‘agile et tentons de donner forme à partir d’un processus de création commun.Dans un premier temps, nous fabriquons des ronds de différentsdiamètres. Ensuite nous disposons trois pétales sur une planche que nous donnons à notre voisin qui lui viendra ajouter troisautres pétales et ainsi de suite. Cette manipulation permet decréer en groupe. Chacun doit composer avec la marque del’autre. La notion d’auteur se dissout. Elle réapparait lorsque chaque enfant se réapproprie une sculpture en lui donnant untitre.
Ces ateliers chercheront à questionner le regard de l’enfant sur la peinture et les lieux d’exposition ainsi qu’à les sensibiliser, par l’expérience, à d’autres formes de pratiques plastiques. Les enfants seront amenés à regarder l’espace, les couleurs en refaisant ou expérimentant des notions présentes dans le travail des artistes. Des bilans visuels seront régulièrement proposés aux cours des trois matinées et une présentation générale au centre Tivoli est prévue à la fin de la semaine pour conclure le projet. Tout au long de la semaine, les enfants seront invités à travailler soit de manière individuelle soit en petits groupes en fonction des ateliers, et ce afin de les amener à une pratique autonome et à l’écoute de leur propositions.
art contemporain – Dijon – 12 rue Chancelier de l'hospital ouvert du mercredi au samedi de 14h à 18h – entrée gratuite